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FIN & BONUS

Fin mai 2015, d'après les données du HCR, 458 137 Centrafricains vivent hors de leur pays avec le statut de réfugié. Le Cameroun est le premier pays d'accueil avec 243 577 personnes accueillies. La République Démocratique du Congo et le Tchad suivent derrière avec près de 100 000 personnes. Ce dernier a décidé le 12 mai 2014 de fermer les 1000 km de frontière qui le séparent de la République centrafricaine pour des raisons "sécuritaires". Enfin, le Congo-Brazzaville lui, offre l'hospitalité à 24 866 Centrafricains.

 

En RCA, le nombre de déplacés internes (personnes ayant fui leur domicile et vivant toujours dans les frontières de leur propre pays) – qui avait atteint en janvier 2014 le triste record de 922 000 personnes – est en baisse mais reste considérable avec 436 119 personnes déplacées.

A l'heure où nous écrivons ces lignes, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies n'a plus livré de nourriture aux réfugiés centrafricains à l'est du Cameroun depuis le début du mois d'avril. L'engorgement du port de Douala serait la raison de l'arrêt, temporaire, de cette aide humanitaire.


Cette situation tragique conduit les hommes, et principalement les jeunes, à quitter les "camps" pour partir chercher de quoi manger. Ils se retrouvent alors côte à côte, avec leurs frères camerounais, dans les chantiers d'orpaillage. Partageant ensemble le fantasme du caillou brillant qui transformera leur vie. Une situation concurrentielle explosive ou un début d'intégration ? Pour l'instant, nul ne le sait. 

PLUS DE PHOTOS

Un reportage d'Alexis Huguet, Est-Cameroun, mai 2015.

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